Une fois n’est pas coutume, le marathon de Paris accueillait pour sa 38e édition un coureur de tout premier plan, au palmarès pléthorique, avec entre autres trois titres olympiques, et deux records du Monde stratosphériques. A Paris, Kenenisa Bekele a fait souffler un vent nouveau sur le marathon, à l’image des alizés qui balayent les régions intertropicales.
Paris, avenue des Champs Elysées, dimanche 6 avril, 8h36’. Les handisports fauteuils viennent juste de s’élancer. Une atmosphère spéciale embaume l’aire de départ. Un parfum encore jamais inhalé dans la capitale. L’odeur des grands rendez-vous. Celui qui a fait rêver moult téléspectateurs devant leurs écrans de télévision apparaît.
Là, quelques mètres au-delà des barrières. Là, à quelques centimètres de coureurs lambda qui se pressent sur la ligne autour de l’icône pour immortaliser l’instant. Etrange sentiment, saisissant contraste. Le marathon de Paris a battu son record de participation, avec plus de 40 000 coureurs au départ. Mais il y en a un seul qui phagocyte l’attention. Qui alimente les conversations dans le landerneau athlétique. Qui nourrit les spéculations depuis plusieurs jours.
Reportage sur le marathon de Paris et la victoire de Kenenisa Bekele paru dans le numéro 236 de VO2 Run.