“Les fans anglais ont retrouvé leur Twickenham bien-aimé durant la tournée de novembre. Bars bondés et samedis exaltés. Reportage au pays de la culture du pub.
La station de train de Twickenham crache des centaines de supporters. Des stewards sont postés à chaque carrefour. Des barrières délimitent le devant de certains pubs. Les gens sont comme parqués, pour éviter d’envahir les trottoirs.
Il est à peine midi, ce samedi 6 novembre, l’Angleterre rencontre les Tonga dans plus de trois heures et les bières tombent comme montent les chandelles un jour de match pluvieux.
Les poppies (coquelicots) sont accrochés à de nombreuses vestes – souvenir des soldats morts lors des deux guerres mondiales. Une constante rumeur parcourt les rues.
Les courbes du Covid s’affolent (près de 40 000 cas par jour et 150 morts quotidiens), mais plus personne n’en parle, ici. Le masque n’est presque plus porté. Le passe sanitaire n’existe pas.
Twickenham est quasi complet et c’est la première fois depuis la pandémie pour du rugby. Le « simple » match contre les Tonga réunit 81 022 spectateurs.
« The cabbage patch » déborde lui aussi, de nouveau. Les gens y faisaient la queue depuis dix heures, le matin. Le pub (…) ”
Article paru dans la page Culture Sport, de Sud Ouest, dimanche 21 novembre 2021.
2021-11-21 Bière et jour de match à Twickenham