Poèmes écrits début janvier 2023.
Crayon volage
Cherche les mots
Pensées mirages
Au-delà des carreaux
La montagne de nuages
M’embue le cerveau
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Qu’est-ce que je veux écrire
?
J’écris ce que je vois
J’écris ce que je crois
Qu’est-ce que je veux dire
?
Que je veux rire
Et ne plus souffrir
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Lionel a scoré Kilian a répliqué
La coupe du Monde au centre
Et l’instant suivant le mal de ventre
La frénésie de Noël
Omar Sy puis Macron et l’écologie
Polémiques affligées à la pelle
Déjà la Première League la L1
Ouvriers du tiers monde sans lendemain
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Qui tu es
Ce que tu fais
Où tu vas
Et puis pourquoi
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C’est la déprime
Plus rien n’imprime
Début 2023
Aux abois
Rien que trois lignes d’email
Je ne sens plus le miel
Désert aride
Et goût du vide
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A l’aube, nous ne sommes rien sans les autres
Au crépuscule, nous sommes seuls face à nous-mêmes
Au cœur de la nuit, nous cherchons les étoiles
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Quelques poèmes
Pour ranimer
Mon âme blême
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Trouver le sens
Sauver l’innocence
Mais froid est mon sang
Qui fait les pas cent
Plein de sans
Dans mon cerveau
Tout en lambeaux
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La caresse de l’aube
Est une vaine promesse
Qu’est-ce que naître ?
Se rendormir
Qu’est-ce que je quêtre ?
A n’en plus finir
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Encore un chapitre ouvert
Et une année passée
Encore une année d’hiver
Et un chapitre fermé
Des vœux des résolutions des étrennes
Les mêmes que l’année dernière
Les mêmes que l’année prochaine
A quand la mise en bière
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Tu cours à perdre haleine
Et tu te fuis
Toi-même
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Je n’ai toujours pas compris
Qui je suis
Où je vais
Et pourquoi je fais
Ce que je sais
Et c’est sans mais
C’est que je vis
Quand je ris
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Seul
Dans mon linceul
Rêver de l’âme sœur
A peine l’ai-je peut-être trouvé
Que parasitent mes pensées
Sans fleur
Et quand je l’ai perdue
La mélancolie du vécu
Affleure
De nouveau seul
Dans mon linceul
Lame cœur
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Accepte qui tu es
Fleure le genêt
Tu penses trop
Envole-toi oiseau
Gobe le déni
Butine ton nid
Ne migre plus
Liberté bue
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Sourire à l’inconnu du jour
La magie d’un nouveau bonjour
Promesse d’un menu bonheur
Une petite lueur
Accueillir l’insoupçonné
Arrêter de phosphorer
S’abandonner à l’instant présent
Vil pense ment
Comme ne pas vivre en rêves
Car dormir sans trêve
Lové dans le sommeil profond
Fuir l’âme et ses tréfonds
Sans en revenir parfum d’enivre
Qui migre comme la grive
Et chante un coucou
En vers et contre atout
Funambuler avec les mots
Comme une seconde peau
Temps purs à la main
Il y a autant d’écrits vains
Qu’il y a d’écrits cures
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Il est bien plus de minuit
Au troisième matin de l’année
La route luit
Dans le ciel voie lactée
Trente kilomètres pour rentrer à vélo
La lune est un phare
Au loin l’Ô sceau
Silhouette étendard
Deux jambes et pluie d’étoiles
Mais qui a parlé de stations d’essence
Naturelles voiles
Dans la déliquescence
Car où sera-t-on
Dans un an dans dix ans
Noir fécond
Effacé par le tant ou encore vivant
Alors carpe diem
Deux chevaux cavalent
Au cœur du dilemme
Puis trois chevreuils détalent
Sur la route à Soie
Prés et points liés
Le vélocipède est coi
De leurs lignes aimantées
A l’entrée du village pâme
Les ombres chaloupent
Teintes éclats d’âme
Sur les murs en poupe
Coups de pédale feuilles de schiste
Se dissolvent couleur miel
Les questions existent
En Ciel