“Marathonien américain le plus populaire à l’orée des seventies/eighties, l’existence de Bill Rodgers a été marquée au fer rouge de la course à pied.
Un soir de 1972. William Henry, dit Bill, Rodgers et son ami Jason Kehoe refont le monde et éclusent quelques bières. Ils sortent du bar, et, exaltés par les vapeurs d’alcool, se mettent à courir les cent derniers mètres du parcours du marathon de Boston.
Trois ans après cette chaude nuit, Jason Kehoe n’en revient pas. « Je le vois courir sur la même avenue, mais il gagne le marathon de Boston. Pour de vrai. C’était incroyable ».
Bill Rodgers améliore le record du parcours, 2h09’55’’. Le premier coup d’éclat d’une brillante carrière sur marathon, ponctuée, notamment, par quatre victoires consécutives à New York, autant à Boston, autant à New York.
Bill Rodgers a commencé à courir…en attrapant des papillons comme le raconte son père. « Il les collait sur un tableau et pouvait vous dire le nom de chacun d’entre eux ».”
La suite de l’histoire de Bill Rodgers, paru dans la rubrique coureur mythique, est à lire dans le dernier magazine de VO2 Run (opus 256), actuellement en kiosque, et disponible ICI.